Sanctions against Israel

SANCTIONS AGAINST ISRAEL


The trampling of the self-determination of peoples is at the heart of this war, another farce of colonial history. The Western powers want to destroy and “save” at the same time, and what is worse, they are convinced that they can succeed. More than a thousand Lebanese are dead, a third of them children, and the defenders of Israel’s “right to self-defence” are still considered “peace partners.” The Lebanese government proposes their plan for a cease-fire with the immediate agreement of Hezbollah, and France, the US and Russia cover up their ears and trumpet louder the advantages of their own projects. The Lebanese unite around their national resistors, the only ones to keep Israel from winning its war of aggression, and the “international community” evokes the famous Resolution 1559 or the disarming of the resistors, even as far as promising with great emotion and condescendence its “UN forces” to sit on Lebanese land and replace the Lebanese resistance.
The Resolution 1559, rejected by the Lebanese government from the beginning, has never been in the interest of the Lebanese people. Nevertheless, the Hezbollah agreed this week to have the Lebanese army deployed in the South if only Israel would leave Lebanon. The message is clear: no one in Lebanon wants this war.
But Palestinians are also being massacred daily with impunity, and this for too long. No lasting peace will see the day as long as Israel refuses to respect its own borders and the UN Resolutions that concern Israel, notably 242 and 338, which call for the withdrawal of Israel from the Palestinian Territories occupied since 1967.
“We are not asking you to participate in the war. But you have the means and the influence to impose the Lebanese peace plan,” declared the President of the Lebanese Parliament Nabih Berri to the Ministers of the Arab League August 7, 2006. His words reflect the depth of the current drama. The “international community” feeds the fire on one side, with a financial and moral support of Israel without which Israel could never continue its aggression. On the other side, it plays fireman.
What to do, then, to stop the massacres in Lebanon and Palestine? One answer is so simple, yet apparently so difficult to conceive: stop supporting Israel.


Sanctions contre Israël

Au cœur de cette guerre est le mépris de l’autodétermination des peuples, encore une farce de l’histoire coloniale. L’Occident veut détruire et « sauver » au même temps, et ce qui est pire, il se convainc qu’il réussisse. Plus que mille Libanais morts dont un tiers les enfants, et les avocats de « l’autodéfense d’Israël » restent des « partenaires de paix ». Le gouvernement libanais propose son projet de cessez-le-feu avec l’accord immédiat du Hezbollah, et la France, les Etats-Unis et la Russie couvrent les oreilles et crient plus fort les avantages de leurs propres projets. Les Libanais se réunissent autours de leurs résistants nationaux, seuls à faire échouer l’agression des Israéliens, et la « communauté internationale » évoque la fameuse Résolution 1559 ou le désarmement des résistants, jusqu’à promettre avec beaucoup d’émotion et condescendance les « forces de l’ONU » pour remplacer sur terre libanaise sa propre résistance.
La Résolution 1559, rejetait par le gouvernement du Liban dès le départ, n’a jamais était dans l’intérêt du peuple libanais. Malgré cela, le Hezbollah s’est mis d’accord cette semaine pour que l’armée libanaise se déploie dans le sud si seulement Israël quittait le Liban. Le message est clair : personne au Liban ne veut cette guerre.
Mais les Palestiniens aussi sont massacrés quotidiennement avec impunité, et ceci depuis longue date. Nulle paix durable ne verra le jour tant qu’Israël refuse de respecter ses frontières et les Résolutions lui concernant, notamment 242 et 338, qui demandent le retrait des israéliens des territoires palestiniens occupés depuis 1967.
« Nous ne vous demandons pas de participer à la guerre. Mais vous avez les moyens et l’influence nécessaire pour imposer le plan de paix libanais, » a déclaré le président du Parlement libanais Nabih Berri aux ministres de la Ligue arabe le 7 août 2006. Ses mots reflètent le profondeur du drame actuel. La « communauté internationale » nourrisse le feu d’un côté, avec un soutien financier et moral à Israël sans quoi l’Israël ne pourrait jamais continuer ses agressions. De l’autre côté, elle joue au pompier.
Alors que faire pour empêcher ces massacres au Liban et en Palestine ? Une réponse est si simple et pourtant si difficile à concevoir : arrêter de soutenir Israël.